Sortie d'école sur sable chaud
Tous les jours à la même heure anticipée( car je déteste être en retard), j’arrive devant l’entrée du lycée français de la black city. Je patiente en observant le panneau d’affichage.
Chaque jour à l’heure dite, 11H55, le gardien ouvre le portail, jette un œil suspicieux à l’extérieur, statue sur la présence ou l’absence d’ un poseur de bombe dans l’assistance et décide de libérer les fauves :
Lulu évacue les lieux, avec son équipement et son air hilare :
Nous cheminons vers l’école du putois , que nous récupérons à 12H05, après avoir échappé à l’écrasement par une des innombrables voitures de parents d’élèves qui s’amassent devant l’établissement (pas de photo de cette cacophonie, nous sommes trop occupées à rester en vie) .Entre temps, nous avons déposé les affaires de Lucille dans la voiture.
Lucille se charge du transport du sac, et moi de celui du putois, ici en chaussettes noires :
Et une fois sorties de là, terminés les attendrissements niaiseux; j'entasse tout ce beau monde dans le Vitara, direction la maison, où je leur fais avaler une quelconque gamelle au pas de charge, avant de les coller au pieu sans sommation. Voilà comment ça se passe.