Au Sud du Sud
La pression sociale nous pousse, chaque été, à partir en vacances en même temps que tout le monde.
C'est donc poussée par la pression sociale que'en janvier dernier, j'ai proposé à Pith, qui était encore célibataire (...scoop!!) que nous louions un gîte sur la "côte Vermeille" au mois d'août: Le but initial était de visiter le musée Dali de Figueires, un vieux rêve. Pour le reste, notre seule ambition était de buller sur la plage, et nous adonner aux joies de la salade de riz et du Ricard (comme on le voit, nous avons des plaisirs simples).
Vendredi dernier, nous voilà donc partis direction les Pyrénées orientales:Nous avons pris la route vers minuit, persuadés qu'en ce we du 15 août, voyager de nuit était LA solution. Sur le coup de 4h du matin, nous nous sommes résolus à faire une pause, et à dormir un peu sur une aire d'autoroute.Le choix de l'aire ne fut pas laissé au hasard: il nous fallait impérativement une aire dotée d'une tasse, d'une cuillère, d'une fourchette et d'une pompe à essence; en effet, Pith et moi étions tombés d'accord sur le fait qu'une aire avec juste un grand P et un sapin ne ferait pas l'affaire, que c'était là "un coup à se faire enculer par un ours". Nous avons donc avisé une aire suffisammenet animée pour nous y installer, Pith devant, le siège faiblement incliné, moi derrière, sur l'espace restant à côté du siège auto, lulu dans mes bras, bien calée sur la glacière. Niveau confort, c'était pas le top. Cela m'a rappelé les férias. nous nous sommes réveillés courbatus comme pas possible, mais n'avions pas mal au crâne, contrairement aux réveils post férias.
Nous sommes repartis; et, comme la circulation devenait infernale, vers 7h30, sur l'autoroute entre Toulouse et Narbonne, nous avons décidé d'en sortir, et d'emprunter un autre itinéraire: notre première halte fut une brasserie de Carcassonne, où nous nous sommes enquillé une omelette-champignons-fromage; puis, à la faveur de l'heure si matinale, nous avons trouvé une place de parking aux abords de la cité.
Deuxième halte, St Paul de Fenouillet, le restaurant antillais:
Le soir, arrivés à bon port, nous mettons nos projets à exécution:
Dimanche, le sanglier nous rejoint, et fait office de guide touristique ou tour operator:
Il énumère les sites à ne pas manquer avec aplomb
Pith prend des notes avec application, quant à lulu, cela lui passe au dessus du citron.
Lundi, selon le principe qui veut que le monde appartienne à ceux qui se lèvent tôt (principe jamais démenti tout au long du séjour), réveil à 5h15, départ à 7h.
7h15, arrêt nettoyage grossier du siège auto et lessive improvisée des vêtements de Lulu dans la mer, à Portbou. Leçon de vie numéro 1, ne jamais partir sur des routes sinueuses sans un change complet pour la gamine.
8h30, Figueires, musée Dali:
Au final, déception: Si le bâtiment est réjouissant, les oeuvres exposées sont loin d'être majeures.
11h, courses au Carrefour de Roses, exclusivement peuplé de Français.
12h, départ pour Cadaquès.
12h30, demi-tour pour cause d'embouteillage inacceptable.
14h, retour à cerbère. Plage de galets, chaussures en plastique vert anis.
Mardi matin, départ 7h.
7h10, arrêt technique à Banyuls pour cause de vomi dans le siège auto.J'avais prévu le change complet.Leçon de vie numéro 2: ne jamais nourrir la gamine avant de partir, dans ce pays-là.
7h30, nous tombons amoureux de Collioure et décidons d'y passer le plus clair de notre temps.
11h30, nous continuons notre parcours culturel
11h30, église de St André:
12h30, St Génis des fontaines:
Le soir, gâteaux apéro ultracaloriques devant M6
Mercredi, départ 7h A JEUN, BORDEL!!!!!!
7h10, arrêt préventif afin de laisser aux boyaux de Lulu le temps de se remettre en place à mi-parcours:
Dans la voiture,que nous apercevons au second plan, Lulu reprend son souffle et ses esprits.
En attendant, je prends des photos du paysage.
7h30, arrivée à Collioure sans incident,à part quelques rots puissants et divers borborygmes inquiétants; je me félicite d'avoir maintenu l'estomac de Lulu vide jusqu'à Collioure.
Là, c'est l'heure du petit déjeuner:
Puis, plage:
L'après-midi, Céret, perpignan (pas de photos).C'est ce jour-là que Pith a perdu ses lunettes de soleil.
Pas de changement le jeudi, à part que Céret et Perpignan ont été remplacées par le prieuré de Serrabone et les orgues d'ille sur le Tet.
Enfin, vendredi, plage, plage, plage: entre deux sessions de baignade, des heures et des heures allongés sur les graviers...
Vendredi soir, port-Vendres, soirée avec Spincourt et sa (plus si) petite famille...Lulu retrouve Lana et nous faisons connaissance avec sa toute petite soeur..
Et vendredi soir ,23h, nous prenons le chemin du retour. Et c'est à ce moment que j'ai égaré ma deuxième birkenstock.Voilà.