Retour de campagne
un petit air stendhalien, genre Henri Beyle venant de s'extirper à grand peine d'un fauteuil en 1840..un teint mi-chartreuse, mi jambon de Parme...et oui, je viens de me farcir 65 km de VTT, et ça se voit.
J'ai sué sang et eau, j'ai l'impression de ne même plus savoir marcher, j'ai mal partout, et il me semble voir des écureuils trotskistes par milliers dans le prunier, mais je suis fière comme un bar-tabac.
Une douche, un shampoing et un scrub moussant désincrustant plus tard (je n'y peux rien si ça s'appelle comme ça), me voilà de nouveau fraîche comme un gardon:
étudions ce document: outre une coiffure discutable, on remarque toutefois un léger air ahuri, sans doute imputable à la fatigue et à la chaleur cumulés...En tout cas, il apparaît évident que ce n'est pas de tout le moment pour tenter de m'expliquer ce qu'est un état de développement des soldes ou comment calculer un amortissement dégressif..
Mais il n'y paraîtra plus après un solide repas reconstituant et néanmoins furieusement détox (ou est-ce le contraire?)..
et hop! remontée comme un sablier à 13 coups, saine comme un mouflon des Cévennes, je vais derechef m'atteler à la fabrication artisanale d'une fiche de lecture, mon rythme de production laissant cruellement à désirer depuis quelques jours...