Et maintenant, mon Mars!

Samedi, à 16H37, Eléonore a abandonné le confection de son énième gâteau de sable de la journée, et est entrée dans la maison en criant:

-"Maman, c'est quand qu'on va prendre l'apéro??!!!"

Il faut dire, à sa décharge, que ça avait été la semaine de l'apéro. Les occasions s'étaient enchaînées de rompre avec l'idée de réserver cette activité aux seuls jours de we, afin de ne pas fracasser le quota trop rapidement. Exemples concrets de ces moments de faiblesse:

-Mardi 19H15, je rentre du sport: "AHHHH! ça fait du bien!!...Mais ça donne soif."

-Jeudi 19H30, Paulo revient de chez le dentiste: "AHHH putain, j'ai bien mérité l'apéro!"

Sachant que je vais au sport presque tous les soirs, et que Paulo va chez le dentiste deux fois par semaine en ce moment, le tout invariablement entre 18 et 19H, Eléonore a eu tout loisir de prendre le pli.

Et comme nous étions samedi, jour de we, je l'ai emmenée, avec Lulu, acheter les cacahuètes de l'apéro. Car acheter les cacahuètes de l'apéro, c'est déjà profiter de l'ambiance de l'apéro, ça fait déjà du bien.

Depuis quelques temps, elles s'acquittent de cette mission en toute autonomie, se dépêtrant comme elles peuvent (surtout Lucille) du problème du montant des billets dont elles disposent et du prix des marchandises, traitant en direct avec la commerçante.

Comments

[Melinda]

Pas de quota ici, du coup apéro tous les soirs. Sans grignotage la semaine, on se limite respectivement à un whisky/un coca. Les gosse qui ravitaillent, ça c'est chouette. Le retour sur investissement.

[Marc Ancel]

Rien ne vaut un bon vieux Tuc, croustillant et fondant à la fois. Et il faut commencer tôt à prendre ces bonnes habitudes apéritives. Pour ne pas devenir chichiteux avant l'âge.