Le dilemme des agrumes
Quand elle ne dort pas , ne mange pas, ne sourit pas, n'attend pas patiemment pendant que je change sa couche, Lulu hurle. On s'y habitue, mais tout de même, ça saoûle. J'ai donc un peu cherché l'origine du phénomène. Et la conclusion de ma vague enquête,conclusion qui m'arrangeait bien puisqu'elle me permettait de me dire que je n'y pouvais rien, était qu'elle avait mal au ventre, comme cela arrive à tous les bébés, et puis voilà.
Or j'ai lu récemment que lorsqu'on allaite, s'il convient d'éviter d' ingurgiter certains légumes comme le chou sous toutes ses formes, ou encore les asperges, cela vaut également pour les agrumes.
Soucieuse du bien être de Lulu (et de mes oreilles) j'ai donc stoppé net ma consommation de clémentines, à regret, mais bon.
Parallèlement à tout ça,et toujours dans l'optique d'un allaitement harmonieux (ah ah!) je m'astreins à boire l'équivalent de deux litres d'eau par jour. Et pour tromper la monotonie, j'ai pris pour habitude de ne pas consommer ces deux litres sous la forme d'eau minérale (ni de bière, malheureusement...) mais sous forme de thé:
Le problème, c'est que depuis des temps immémoriaux (rien que ça!) j'assaisonne chaque tasse de thé d'un filet de jus de citron. D'agrume à éviter pendant l'allaitement, donc.
Je me prépare dès lors en tremblant à un sevrage de ce jus de citron dans le thé. Une vraie révolution culturelle.