La nuit du 6 février 1934
Ce matin. Je me lève, presque de bonne humeur, décidée à me documenter sur le régime des Tontons Macoute, et ravie à l'idée (pas subtile du tout) de régler son compte à la brioche Picard qui attend son sort, tremblante, dans le congélateur.
Mais arrivée en bas, tout s'est écroulé.
Un individu de type chat s'est ENCORE (bordel !!!!) oublié sur un fauteuil, profitant de la nuit (où tous les chats sont gris) et de mon sommeil...Depuis une semaine en effet, face à la recrusdescence des incidents de ce type, la Guilde est passée en vigilence orange, et je surveille très étroitement les allées et venues de ces (saloperies de) chats, ne leur laissant qu'une marge de manoeuvre hyper réduite.
Seulement voilà, deux jours sans anicroche ont eu raison de ma méfiance, et je me suis bêtement endormie hier soir sans veiller à bloquer les accès menant au salon..Damned.
J'ai donc été obligée, ENCORE UNE FOIS, de déhousser entièrement le fauteuil victime , de passer les housses à la machine et les coussins au fébrèze!!
Puis est venue l'heure de la leçon de morale, assénée à un Sapin totalement détaché du sujet, cependant que toutes les preuves jouent contre lui!!
L'air moralisateur (et en colère)
L'air détaché
Bilan: nerveusement épuisée par cette lutte matinale, je me suis (pas subtilement du tout) vengée sur la brioche Picard, et je suis toujours aussi courte sur les Tontons Macoute.Merci Sapin.