J'ai mal à ma francophonie
Après l’école de Lulu, et son obsession de l’élitisme, c’est au tour de celle d’Eléonore de poser problème. Le putois est scolarisé dans l’une des écoles qui propose un programme français, c'est-à-dire un enseignement calqué sur celui du lycée français (et le chèque à aligner en début de trimestre est du même acabit). On y parle uniquement le français, et l’année scolaire est rythmée par les mêmes vacances qu’en France.
Ces écoles sont fréquentées quasi exclusivement par des autochtones, et à la marge par des enfants d’expatriés, trop jeunes pour entrer au lycée français, lequel n’assure un « enseignement » qu’à compter de la moyenne section.
Depuis notre arrivée dans la white city, Le Putois passe ses matinées ici. Elle a débuté en tant que pensionnaire de la crèche, l’année dernière elle était en toute petite section, et depuis début septembre, elle a intégré la petite section.
Voici le document qui nous a été remis sans commentaire par la maîtresse, dans la cohue de la sortie de classe, hier à 13H30.
Ainsi donc, me voilà désormais acculée à associer mon putois à mes activités du matin. Demain, ce sera fitness, et ce matin, c’était virée au port , au marché au poisson !
En attendant la suite, envisageons plutôt le bon côté des choses : ce n’est plus à deux écoles mais à une seule que je dois me traîner sur le coup de 13H00, en me répétant en continu « mais non, il ne fait pas chaud, mais non il ne fait pas 47 degrés, mais non il ne fait pas chaud, mais non il ne fait pas 47 degrés etc ».