De la station balnéaire au Sahel
La Black City présente l’avantage de se situer pratiquement au bord de l’océan. L’activité plage vient donc naturellement à l’esprit.
Il suffit de rouler 20 minutes vers le nord pour parvenir à cet endroit :
La route empruntée étant celle qui relie Dakar à Tanger, sa particularité réside dans les barrages de police qui la jalonnent, barrages au niveau desquels des soldats armés vous arrêtent ou non, et vous laissent ou non continuer votre chemin. Nos bonnes mines d’occidentaux et notre plaque d’immatriculation estampillée « coopération-rien-à-craindre-de-ces-gens-là » nous valent les bonnes grâces des militaires. Le trajet n’en est pas moins pittoresque. Je veux dire par là que nous ne sommes pas habitués à ça sur le parcours Dax-Hossegor, par exemple.
Une fois sur site, on note un dépaysement certain par rapport à la Black City intra muros : les voiles laissent ici la place aux maillots de bain deux-pièces, car la plage et sa paillote sont fréquentées presqu’exclusivement par des occidentaux (ok, certains occidentaux ont un camouflage très abouti!). Au point que les tenanciers ne se sentent même pas tenus de traduire le menu en arabe.
Tout se passe donc comme à Hossegor (crêpes, frites, vagues agressives), excepté au niveau des boissons. Toujours ces putains de « soft drinks ». Bordel.