Lucille en Amérique
Maintentant que j'ai rallumé la chaudière (et en attendant qu'elle tombe en panne comme d'habitude), il est grand temps de publier quelques photos des vacances.
Nous avons donc pris un grand oiseau de fer, non sans avoir avalé un xanax en ce qui me concerne..Lulu quant à elle n'a pas eu peur de tout, ni de l'avion, ni de la foule, ni de quoi que ce soit: sa faculté d'adaptation me surprend toujours, pour une petite qui vit au fin fond du Centre de la France, et qui, dans sa vie quotidienne rencontre pratiquement plus de hérons et de guifettes moustac que d'êtres humains!
Elle n'a même pas été (contrairement à moi) terrorisée par l'air patibulaire et la non-amabilité des douaniers, lesquels ont méchamment tiqué sur nos passeports, n'arrivant pas à comprendre que l'on puisse voyager à deux + un bébé sans être mariés, sans vivre ensemble, en étant "just friends"! le fait que Lulu porte mon nom de famille et non celui de Pith a jeté le trouble dans leur cerveau, et il a donc fallu leur expliquer la vie (en Anglais, bien évidemment..).
Une fois libérés des questionnements administratifs, nous avons pu faire connaissance avec l'environnement:
Grâce au décalage horaire, qui avait soigneusement détraqué Lulu côté heures de sommeil, nous nous réveillions aux aurores, ce qui nous permettait d'avoir des journées très bien remplies, tout en passant pas mal de temps devant TV5 Monde , non plus Asie ce coup-ci, mais Etats-Unis..
Le meilleur moment ou presque, c'était le petit déjeuner, que nous prenions dans un restaurant proche de notre hôtel, restaurant dans lequel nous perdions toute inhibition en terme de calories ingurgitées..
Les innombrables trajets en métro ravissaient Lucille (pith beaucoup moins, en tant que chargé de mission "compréhension de plan+ portage de poussette), qui passait son temps à y accoster tout le monde, m'obligeant à déployer mon anglais oral flageollant devant les mutliples amis qu'elle arrivait à se constituer entre deux stations!
Nous avons bien sûr du sacrifier au rituel du musée..par chance, le Guggenheim étant en travaux, sa visite donc fut vote torchée..le MOMA, en revanche, ce fut plus long. En bonne ennemie de la culture, Lulu dormait en passant devant les boîtes de soupe warholiennes! Et comme je suis moi aussi une ennemie de la culture, surtout lorsque celle-ci se présente sous forme de grandes armoires bourrées de toutes petites pointes de flèches, j'ai arraché à Pith le renoncement à la visite du MET (je sais, c'est pas glorieux).
Lucille s'est confrontée à la gastronomie locale:
le pancake: bof!
le Sundae: re-bof!
Côté pratique, notre hôtel était bien placé, notre chambre, au 30ème étage,très confortable, et la piscine ( 27ème étage) avait des vestiaires bien plus luxueux que celle des bébés nageurs!
Nous avons aussi passé une journée à la plage, une des plages où, à la saison, les limules viennent se reproduire! Nous (enfin, Lulu) en sommes repartis avec un exemplaire de limule en peluche, en espérant assister un jour en vrai à un tel spectacle.
Et puis à un moment, il a bien fallu rentrer, retrouver P12 qui pendant ce temps mettait la maison de tata Laurence à feu à sang!