Les déménageurs bretons (ou presque)
Mon petit côté Mère Thérésa m'a poussée dimanche à aller aider un fonctionnaire souffreteux qui se débattait dans les affres d'un déménagement de grande envergure (2 pièces, tout de même).
L'occasion de prendre des photos en conduisant, à défaut de téléphoner ou d'enquiller des bières.Et partant, l'occasion de me rendre compte que prendre "sur le vif" des panneaux ou les voitures qui me doublaient, ce n'est pas si évident:
A l'arrêt, ça allait nettement mieux:
Avec l'expérience, ça commence à venir:
J'ai un peu failli y perdre la vie en provoquant un carambolage, mais la photo est nette.
Arrivée sur site, l'angoisse et le découragement étaient palpables:
Aussi fut-il décidé de se détendre,et de se ménager un moment d'art post-moderne, en accomplissant une ou deux "performances"..En l'occurence, il s'agissait de provoquer le malaise chez autrui, ce qui fut totalement râté (le autrui en question n'hésitant pas à poser des questions, à manifester son impatience d'en voir plus, au point que l'artiste de troubler l'artiste dans sa création, de faire naître en lui une gêne certaine)
Le flou, du à l'émotion, rend finalement assez bien le sentiment d'embarras, limite de détresse, que j'éprouve donc sur cette photo de la "performance", réalisée dimanche après-midi, dans un parc du 12ème arrondissement: