Minestrone et smartphone
Il y a quelques jours, Paulo s’est vu offrir un beau téléphone comme tout le monde :
A titre de comparaison, voici à quoi ressemblent nos téléphones actuels.
Nous nous en contentons sans frustration aucune, n’entretenant ni l’un ni l’autre de relation passionnée avec notre téléphone, ne nous en servant que pour téléphoner, pour le boulot essentiellement en ce qui concerne Paulo, et rarement pour ma part. Ceci vaut aussi bien à la Black City qu’à la Guilde, où la réception est si médiocre qu’elle découragerait même le plus enragé du smartphone.
Peu motivés par l’exploration du mode d’emploi du nouvel engin, pour lequel par surcroît il faudrait, afin de le faire fonctionner, dégotter une carte SIM spéciale, mission dont personne n’a le courage de se charger, nous avons soigneusement rangé le smartphone dans sa boîte, dont nous le ressortirons le jour où le besoin s’en fera sentir. Vraisemblablement le jour où l’un de nos portables ne fonctionnera plus.
Mais cet appareil dernier cri a toutefois généré une petite révolution à la maison, dans la mesure où son câble de rechargement était livré avec un adaptateur correspondant au câble d‘alimentation électrique de mon blender :
Cela n’a l’air de rien, mais je tenais là la solution pour faire fonctionner le blender, et par là-même, réaliser des soupes maison, qui me permettraient d’abandonner les soupes Liebig en briques.
Mais bien vite, le dilemme suivant m’est apparu : Finalement,vaut-il mieux consommer des soupes cuisinées soi-même avec de vrais légumes dont on ne connaît absolument pas la provenance, ou des soupes industrielles certes, mais dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique ?